Présentation des artistes

Alice M’voula est née à Moscou en 1993 d’une mère russe et d’un père congolais (Congo Brazzaville). Avec sa famille, ils quittent la Russie, traversent l’Europe et vivent en Italie, aux Pays-Bas et en France où ils finissent par obtenir l’asile politique en 2004. En 2012, elle intègre la faculté de langues de Lyon qu’elle finit par quitter pour immigrer au Québec où elle étudie une année dans un programme de communication cinéma et créativité, ensuite une autre année d’arts visuels avant d’obtenir un diplôme d’études collégiales en design graphique en 2018. Alice travaille principalement la photographie et le collage en mélangeant les techniques manuelles et numériques. Elle aime s’inspirer de l’art traditionnel très coloré de ses deux cultures d’origine. Pour elle, participer au projet « Inclusion : – au travail! » c’est raconter l’histoire de familles tout comme la sienne et leur parcours vers l’intégration. C’est également une chance de lutter contre les injustices et de montrer les couleurs de la diversité et la beauté qu’elle apporte à notre société.

Andrée-Anne Binette, née en 1990, vogue entre l’art et la justice sociale. Ayant complété des études en travail social en 2012, elle s’est ensuite promenée sur les routes du Canada et de l’Europe. Aujourd’hui, elle s’est posée à Québec et reconnecte avec son amour de la création en poursuivant des études en design graphique à l’Université Laval. La forme d’art l’ayant toujours le plus nourrie est l’illustration, passion qui l’a menée vers le monde du tatouage, dans lequel elle est actuellement en apprentissage. Grandement inspirée par les luttes sociales et tout particulièrement le féminisme, ces sujets côtoient dans son art son amour de la nature. Pour elle, participer au projet «Inclusion: – Au travail!» c’est une occasion d’utiliser son art afin de mettre de l’avant la possibilité d’une société plus juste et inclusive pour toutes et tous.

Dès le secondaire, Aurélie Brissac participait à la création d’identités visuelles et de campagnes publicitaires. D’abord pour l’AJPBE, association écologique et humanitaire dont elle a fait partie, puis pour le Forum des métiers de son école. Passionnée par les arts visuels et le graphisme, elle entre à 18 ans à l’école d’art et design de l’Université Laval après des études collégiales dans le domaine des sciences. En parallèle à ses études, Aurélie réalise des créations personnelles libres et des mandats à la pige. Originaire de la Guadeloupe, département de France dans les Caraïbes, Aurélie s’identifie à ce projet qui lui tient à coeur. Enfin, pour elle, participer au projet « Inclusion : – Au travail ! » c’est avant tout prendre connaissance des difficultés rencontrées par les travailleurs immigrants. C’est aussi mettre à contribution ses aptitudes artistiques afin de sensibiliser le plus grand nombre aux difficultés rencontrées par ces personnes ainsi qu’au courage et à la persévérance dont elles font preuve.

Née à Montréal en 1991, Catherine Jean-Baptiste est une enseignante, designer graphique et artiste visuelle qui a parcouru le Québec à travers les régions de la Baie James, de l’Estrie, de la Mauricie et de la Capitale Nationale. Après avoir complété son baccalauréat en enseignement à l’université de Sherbrooke en 2014, elle débute sa formation artistique professionnelle au programme d’arts visuels du Cégep de Sainte Foy. À la suite d’une carrière de six ans en enseignement au secondaire, elle étudie désormais le design graphique à l’université Laval. Artiste multidisciplinaire, elle travaille entre autres l’illustration, la photographie et la typographie. Son expérience d’enseignante teinte désormais sa pratique artistique par sa façon de sensibiliser les gens aux réalités qui les entourent tout en visant à vulgariser de multiples enjeux éthiques et sociaux. Sa pratique artistique mariant art et éducation citoyenne, participer au projet Inclusion: Au travail! représente pour elle l’occasion parfaite de poursuivre son combat pour la justice sociale.

Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Québec, Lauriane Charbonneau (Elle, She, Her) est une artiste multidisciplinaire émergente qui milite pour un milieu artistique plus inclusif et un féminisme plus généralisé. Elle a co-fondé, en 2019, le collectif Queer d’arts vivants Les allumeuses qui oeuvre sur plusieurs scènes de Québec afin de promouvoir un féminisme écologique et des enseignements décoloniaux. Elle commence sa carrière en tant qu’artiste visuelle pendant la pandémie et produit son propre jeu de Tarot en 2021. Pour cette artiste à tout faire, c’est au sein du projet «Inclusion: – Au travail! » qu’elle porte pour la première fois le chapeau d’illustratrice professionnelle. Ce projet est pour elle l’occasion de défendre son idéal d’un Québec dénudé de ses préjugés, qui accueille la richesse culturelle dont il est déjà si fortement empreint. Enfin, elle souhaite ainsi contribuer à initier une discussion ouverte comme seul l’art sait si bien le faire.

Né le 12 avril 1991 à Kinshasa, Gloire Munoko a réalisé des études dans le domaine des arts. Il a tout d’abord suivi des études d’arts plastiques au secondaire et s’est ensuite perfectionné en design graphique à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. Pendant deux ans, il exerce en tant que designer graphique spécialisé en affichage, chez FCB Oxygène. En parallèle de son emploi, il travaille en freelance comme illustrateur pour l’UNICEF en 2013. Il a aidé à la réalisation d’une campagne contre la poliomyélite. De plus, il a travaillé comme calligraphe pour la Raw Banque à Kinshasa. En 2016, il part du Congo pour intégrer l’École d’art de l’Université Laval à Québec. Il y étudie l’art de la photographie et de l’illustration, deux de ses passions. Simultanément à ses études, il travaille sur des projets libres et personnels avec, pour sujet principal, le continent Africain ainsi que son pays d’origine, le Congo. Une pratique qu’il s’emploie à développer et perfectionner jusqu’à ce jour. Aujourd’hui, vivant au Québec, Gloire Munoko continue sa lutte contre l’injustice, cette fois-ci dans le milieu de l’emploi de la société québécoise avec le projet « Inclusion: – Au travail!».